Il est difficile de résumer un voyage en quelques phrases tant les images et les impressions reçues sont nombreuses.
L'Arménie est un pays avec une forte identité qui résulte de son passé et de sa puissance ancienne.
Les monastères sont le reflet de l'importance de son église qui participe fortement à cette identité.
Le souvenir du génocide de 1915 est très présent et constitue lui aussi un élément fédérateur pour les arméniens.
La diaspora est très importante. On peut mesurer son importance par les panneaux le long des routes évoquant le financement des travaux par telle ou telle diaspora d'Europe ou d'Amérique.
Chaque famille a également des parents vivants à l'étranger qui apportent un support.
Erevan est une ville à l'européenne très vivante et animée, agréable avec ses jardins agrémentés de bassins et fontaines, la plus emblématique étant la "cascade" et ses œuvres d'art contemporain.
La pauvreté dans les campagnes est cependant frappante, beaucoup de familles vivent en auto suffisance sans aucune source de revenu.
L'empreinte de la présence soviétique est encore très forte: le russe est enseigné dans les écoles, chaque maison est alimentée en gaz, par un réseau de tuyaux aériens, fourni par la Russie.
D'ailleurs la plupart de voitures et des camions fonctionnent au gaz et il est parfois difficile de trouver une station d'essence.
L'appui militaire des russes dans le conflit avec l’Azerbaïdjan au sujet du Nagorno Karabagh est aussi déterminant.
Les paysages sont très variés allant des grands horizons du plateau anatolien dominé par le mont Ararat du sud de Erevan, à la région montagneuse aride du sud près de l'Iran.
Le Nagorno Karabagh est très différent avec son allure de Suisse du Caucase.
En le parcourant on a l'impression de d'assister à la naissance d'un état, qui sera peut-être un jour intégré à l'Arménie mais qui gardera toujours sa spécificité. Son potentiel touristique est grand lorsque les routes auront été améliorées et que le conflit avec l’Azerbaïdjan se terminera ce qui ne semble pas possible dans un proche avenir.
Il faut en tout cas venir en Arménie.
La moto reste comme pour beaucoup de pays le meilleur moyen de circuler sur des routes et pistes parfois chaotiques.
Le contact avec les gens est toujours grandement facilité lorsqu'on descend de sa moto et que l'on enlève le casque.
Enjoy riding and biking .........
Quelques photos sont encore à venir